Spécificité de la photographie à 360°

La photographie à 360° ne s’improvise pas…
Je sais bien que maintenant, il suffit (pour beaucoup) de s’acheter un IPhone et on peut s’autoproclamer photographe professionnel…

Mais les choses ne sont pas si simple qu’il y parait…
Une des nombreuses spécificités de la photographie à 360°, parmi tant d’autres, est de savoir « pas cadrer »… Non, ça doit pas être tout à fait comme ça qu’on dit…

Enfin, ce que je veux dire, c’est qu’effectivement, là, cadrer n’est pas tout à fait le même exercice que cadrer lorsque l’on fait une photo « normale »…
En photographie à 360°, le sujet ne se présente pas du tout comme on a l’habitude de le présenter, avec le règle des tiers, le fameux avant-plan, plan, arrière-plan et toutes les règles que vous voulez ajouter à cette petite liste.

Là, il faut savoir se placer dans le cadre en faite, puisque nous sommes, en tant que photographe qui allons créer l’image que le visiteur va voir, et en tant que visiteur de la visite virtuelle au centre même de la scène…
Mais où est le centre de la scène, le bon centre de la scène…?
Il ne s’agit pas là, de poser son trépied ici, parce-que ça pèse lourd autant de matériel et que les muscles de nos bras fatigues et que, de toute façon, ici ou ailleurs, on s’en fou, y a pas besoin de cadrer…

Non, c’est pas aussi simple que cela…
Pourquoi ici et pas là, là-bas ou ailleurs…?
Tout « simplement » parce qu’on a une histoire à raconter, un message à faire passer une vue à faire découvrir, un site à dévoiler un lieu à présenter.
Cela s’apprends, se travail et se défini à l’avance.

Lors de ma récente visite du CERV de Brest (Centre Européen de la Réalité Virtuelle), nous avons justement abordé ce sujet…
Il est indispensable de se placer au bon endroit sinon, c’est pas loin d’être complètement loupé…

C’est virtuel, j’en conviens, mais c’est bien l’humain qui en est au cœur. Au cœur lors de la réflexion du projet, au cœur aussi lors des prises de vues, au cœur encore lors de la visualisation du résultat.
Tout cela prend du temps, du début à la fin.

Pourquoi ici et pas là-bas….?

Pensez-y !